Lever 7h rendez-vous avec Jhwisel devant le collège du quartier : il est là, ponctuel, adorable et en plus il parle français ! Nous allons visiter 4 sites en sa compagnie : Saqsaywaman (sanctuaire de l'Inca), Q'enqo (lieu sacrificiel et d'observation des étoiles), Puka Pukara (forteresse défensive surplombant la vallée sacrée) et enfin Tambomachay (bains de l'Inca).

L'impression générale est : puissance, grandeur, majesté, modernité des lignes. Pour un règne de 100 ans des Incas, l'ampleur des constructions est impressionnante et nous questionne. Les blocs de pierre des édifices sont remarquablement agencés (on ne passe pas la lame d'un couteau entre deux pierres) donc pas de joints, et chaque pierre est travaillée plate ou en oreiller. Les incas ne connaissaient pourtant pas la roue, et certains blocs pèsent jusqu'à 12 tonnes !

Jhwisel nous accompagne sur les sites prévenant et disponible et nous dépose vers 13h au quartier San Blas. Resto vegan : copieux, délicieux, pas cher, dans un lieu improbable. Les aliments sont tellement bio que Laure découvre un beau ver vivant dans sa salade ! Le patron est confus et nous offre son repas. Pisco sour maracuja mémorable et pina colada itou !

Visite de l'église San Blas : le retable nous semble chargé sur la digestion et la chaire en bois sculptée extraordinaire. La fatigue et l'altitude se font sentir : retour au logement et sieste.

Quelques impressions en vrac de ces 3 jours : lors des visites nous avons vu des lamas et partout on est sollicitées par des vendeurs sur le bords des chemins, plus ou moins pressants…

  • Des p'tits boulots dans rue : le cireur de chaussures, les petites filles qui proposent de se peser pour 1 sol (25 centimes d'euros) : des enfants au travail ça fait mal…
  • Des femmes toute la journée à leur poste dans la rue pour vendre à manger ou des petits objets (bobines de fils, rasoirs, porte-clés, bracelets et toutes sortes d'objets qu'elles confectionnent)
  • Des femmes policières pour la circulation, cantonnières, qui défrichent la montagne, des hommes marchands ambulants, taxi, serveurs…
  • L'impression que le tourisme envahit la ville et pourrait la vider de son âme.
  • Une ville extraordinairement vivante et authentique : le marché en est le premier exemple.
  • Une densité culturelle immense : 9 jours ne suffiront pas !